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Richard Alvear - Publié le 13/02/2021
Moretton, élu nouveau Président de la FFT !
Chapô:
Ce samedi, Gilles Moretton (63 ans), qui menait la liste «Ensemble Pour un Autre Tennis», a été élu Président de la FFT avec 61,20 % des voix, en remplacement de Bernard Giudicelli qui lui n'a obtenu que 38,80 % des votes. Les chantiers qui attendent le nouveau Président sont nombreux entre crise financière des clubs et la relance du tennis masculin tricolore au haut niveau.
Gilles Moretton, nouveau Président de la FFT a été élu ce samedi - © Christophe Guibbaud - FFT
Il y a du changement à la présidence de la FFT. En effet, ce samedi lors de l'assemblée générale élective de la FFT qui s’est tenue en visioconférence, Gilles Moretton (63 ans), qui menait la liste «Ensemble Pour un Autre Tennis», a obtenu la majorité des suffrages des délégués du tennis français élus par les clubs avec 61,20 % des voix. Moretton, qui est élu pour 4 ans, succède ainsi à Bernard Giudicelli qui lui n'a obtenu que 38,80 % des votes; Ce qui constitue un désaveu pour ce dernier dont la gestion a été très souvent contestée. Ancien joueur de tennis professionnel de 1977 à 1984, Moretton a obtenu son meilleur classement en carrière en simple en novembre 1981 (65ème ATP) et en janvier 1984 en double (55ème ATP). Membre de l’équipe de France de Coupe Davis, il a participé à sept rencontres. Il également atteint les 1/8èmes de finale de Roland-Garros en 1979 (ndlr, défaite contre Björn Borg) et la finale du tournoi d’Atlanta en 1981 et a été titré trois fois en double sur le circuit principal (Paris, Bordeaux et Aix-en-Provence). Après avoir mis fin à sa carrière à l’âge de 26 ans, il a mené par la suite une carrière d’entrepreneur pendant trente ans, guidé par sa passion du sport. En janvier 2018, il avait été élu Président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de Tennis, avant d’être réélu en novembre 2020. Il est le 15ème Président de la FFT et le 4ème ancien joueur à occuper ce poste. Les chantiers qui l'attendent sont nombreux. A commencer par la situation économique des clubs, qui souffrent des effets de la crise du Covid. Mais également il va devoir vite s'attaquer à la baisse ininterrompue du nombre des licenciés, passés sour la barre du million et très loin du 1,6 millions des années 1980, et du manque de compétitivité du tennis masculin tricolore qui n'a de cesse d'enchaîner les mauvais résultats depuis des lustres. A noter que l’organigramme du Comité exécutif sera connu et communiqué dans les prochains jours.
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